La deuxième vie d’Eugénie Landré

Après son divorce en 1928 avec Charles Pichon (et l’abandon de sa fille Marcelle lorsque celle-ci avait 7 ans – voir pastille 17), Eugénie Landré se remaria en 1931 avec Olivier Créach, s’installant avec lui dans le 18e arrondissement, au 19 rue Laghouat, au cœur du quartier de la goutte d’or, pas très loin de la rue Championnet… (Recensement de 1931). Un radical changement de quartier et même de vie après la « bourgeoise » rue de Javel et le salon de coiffure du 15e arrondissement, comme en témoigne le journal Paris-Soir, dans ses éditions du 4 mai 1929 et 3 août 1930.

Inventée dans les années 1900 et chorégraphiant de façon acrobatique les amours tumultueuses d’un proxénète et de sa ginette, la « danse apache » fit les beaux jours des cabarets dans les années 1930. Ainsi cette carte postale de 1932 de Mandarinette et Luigi, qui se produisaient au Royal Souper, un night-club de Montmartre, où Olivier Créach, le second mari d’Eugénie Landré, jouait dans l’orchestre.
Démonstration de danse apache par Alexis et Dozzano, en 1934 (Archives British Pathé). Pour en savoir plus sur cette danse aussi appelée « valse des enfers » : https://www.youtube.com/watch?v=dfMZOQ07_PI