Alain Arnaud : l’élément déclencheur

Dans l’émission Les Nuits magnétiques, diffusée sur France Culture le 29 mai 1986, l’écrivain Alain Arnaud rendait compte du petit livre qu’il venait de faire paraître sur une ancienne mannequin de chez Jacques Fath qui s’était laissée mourir de faim en écrivant le journal de son agonie. Faisant part de sa « fascination », il citait des passages du journal d’agonie, notamment cette phrase : « J’ai la langue comme un escargot qui dégorge dans du sel ». C’est cette phrase qui me resta en mémoire ; c’est cette émission qui déclencha tout… (Archives INA)
Un an plus tard, le 10 juin 1987, toujours sur France Culture, Alain Arnaud était de nouveau invité à parler de son livre dans le cadre d’une série d’émissions des Nuits magnétiques intitulée « Quatre quartiers de solitude ». Mise en onde, des extraits du journal d’agonie de « Marcelle P… » étaient lus à l’antenne par Olivier Kaeppelin. Question : une voix féminine aurait-elle été plus proche de la vérité de Marcelle P… ? À noter que là où Marcelle a, de sa main, écrit « Comme toujours, on ne dit jamais la vérité », c’est la version erronée de ce passage tel qu’il fut publié dans la presse qui est lu à l’antenne, à savoir : « comme toujours on ne sait jamais la vérité » (voir pastille 21). (Archives INA)
Rue Championnet Paris XVIIIe, le livre sur « Marcelle P » qu’Alain Arnaud fit paraître chez Actes sud, en 1986, un an après la découverte du corps de Marcelle Pichon.